jeudi 5 septembre 2019

Serbie centrale

Lundi 26 août, mardi 27, mercredi 28.
Après une journée de repos à Negotin, nous quittons la plaine du Danube pour aller nous perdre dans les collines qui deviendront vite des montagnes.
La veille nous avons passé la soirée avec deux italiens, un allemand et une biélorusse. Ambiance feu de camp, chanson, guitare, où Bojan nous fait déguster d’excellents vins (rouges) serbes qui n’ont rien à envier aux vins français.  
En route nous découvrons vite le vignoble dans un paysage vallonné, très varié où l’homme a pris soin d’éviter la monoculture : vignes, vergers, ruches, bois, forêts, prairies, bocage, champs modèlent le paysage. Pour l’heure, et en attendant les vendanges, c’est la récolte des prunes qui anime les villages.




Il y a peu de monde sur les routes. Contrairement aux Roumains, les Serbes ne sont pas adeptes des grosses voitures. On croise de nombreuses Yugo et Zastava, constructeurs emblématiques de l’ère communiste. Ici on ne roule pas vite, on prend soin de ralentir et de bien s’écarter en doublant les cyclistes. Un exemple à suivre…
Nous nous retrouvons, comme souvent, sur des routes non asphaltées. Nous passons presque deux jours sans croiser personne, dans la montagne. Nous descendons des gorges magnifiques, où, malgré la sécheresse, l’eau tente encore de donner vie aux cascades.


Jeudi 29, vendredi 30. Nous rejoignons la civilisation à Jagodina où nous faisons halte pour la première fois du voyage dans un camping. Nous y restons deux nuits afin de profiter d’une journée à l’aquaparc de la ville, le plus grand de Serbie.

Samedi 31 août, dimanche 1er septembre, lundi 2.
Nous poursuivons notre route par un itinéraire bucolique, à la découverte des monastères, nombreux dans la région. Sorti d’une maison, un tout petit chien fait une quinzaine de kilomètres avec nous, courant comme un dératé et réussissant à mettre en fuite deux gros chiens de berger venus à notre rencontre. Sa présence amuse beaucoup les enfants, en tout cas bien plus que celle des petites mouches qui envahissent notre visage et nous suivent dès que nous passons à l’ombre, dans les forêts. Telle une queue de vache, nos bras font l’essuie-glace ce qui n’empêche pas l’agacement (voire la crise de nerfs).


Nous passons la nuit de dimanche à lundi chez la famille Karovic, qui regroupe trois générations. Alors que nous cherchons un endroit où planter la tente nous sommes interpellés par Dane, le grand père. Il nous invite à boire un verre… puis à manger… puis à dormir. Entre temps nous allons voir le match de l’équipe de foot locale avec Sergian et le fiston Kosta, puis au bistrot, pendant que les femmes vont discuter et boire un verre chez la voisine qui fait griller les poivrons. Le matin, le petit déjeuner préparé par Sladana et Mira est gargantuesque : œufs, poivrons marinés, tomates, concombre, fromage, saucisses, grattons (comme chez nous !), crêpes, etc.
Nous sommes repus et prêts à affronter les vingt petits kilomètres -bien suffisants pour un jour de rentrée scolaire...- qui nous séparent de Zica où nous avons loué un petit appartement à l'étage d'une maison de campagne.


Mardi 3, mercredi 4.
Deux jours de repos, au calme, où seuls les cloches des brebis et le chant du coq viennent rompre le silence de ce petit hameau blotti au fond d’une vallée sans issue. Et pour se dégourdir les jambes, deux petites randonnées…

2 commentaires:

  1. Par Maryse & JP nous avons recu hier votre derniere photo... vous n'avez pas change, pas de traces de fatigue, toujours tres souriants🤔😍??? Bravo, bonne route, bisous

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  2. C'est vraiment magnifique !!!! Les gens ont l'air très sympa... J'imagine que les enfants en prennent plein les yeux et vous aussi 👍😍 Bonne route et à très bientôt !

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