Vendredi 31 janvier.
Départ de Naxos. Il nous faut deux heures de traversée, de jour, pour nous rendre à Santorin. Le bateau fraye son chemin à travers les îles et les îlots des Cyclades. Du pont, beaucoup offrent à voir des côtes totalement inhabitées. Ce n’est pas le cas de Santorin. De loin déjà, suspendus à la caldeira, on aperçoit les villages blancs, l’ensemble ressemblant à s’y méprendre à des cimes enneigées.
Départ de Naxos. Il nous faut deux heures de traversée, de jour, pour nous rendre à Santorin. Le bateau fraye son chemin à travers les îles et les îlots des Cyclades. Du pont, beaucoup offrent à voir des côtes totalement inhabitées. Ce n’est pas le cas de Santorin. De loin déjà, suspendus à la caldeira, on aperçoit les villages blancs, l’ensemble ressemblant à s’y méprendre à des cimes enneigées.
De nombreux touristes et quelques locaux se hâtent pour descendre du bateau. A terre, entre les loueurs de voitures, le bal des camions, les bus, les hôteliers attendant leurs clients, c’est une belle cohue.
Nous patientons pour laisser partir le flot de véhicules avant de nous lancer
dans l’ascension de la falaise et de nous hisser sur l’île. Nous nous laissons ensuite
redescendre jusqu’à Akrotiri, village du sud dans lequel nous avons loué une
petite maison pour 5 jours.
Du samedi 1er au lundi 3 février.
Santorin est partout habitée et les maisons continuent à pousser comme
des champignons. On est loin de la tranquillité de Naxos…
Cependant,
en hiver, la masse de touristes se dilue bien et nous sommes quasiment seuls dans
les villages et sur les plages. C’est moins le cas sur les routes qui sont assez
fréquentées. Alors on essaye de trouver des pistes et des sentiers. Souvent ils
cheminent le long des parcelles de vignes. Les viticulteurs perpétuent des techniques ancestrales pour protéger le vignoble. La méthode consiste à enrouler les sarments des vignes, qui
poussent à même le sol, comme des nids afin de retenir l’humidité nocturne et
de protéger les grappes de la sécheresse et des vents violents. Le vin le plus fameux est le Visanto. C’est un vin
doux dont la méthode de vinification s’apparente à celle du vin de paille du
Jura.
Mardi 4.
C’est au début d’une randonnée autour de notre village que nous recevons un SMS nous indiquant que notre bateau du lendemain, pour Rhodes, est annulé. C’est un peu le coup de massue… Nous écourtons la balade et nous rentrons revoir nos plans. Il faut : chercher un prochain départ, échanger nos billets de bateau, trouver un nouvel hébergement (car le nôtre n’est plus disponible et impossible de planter la tente avec ce qui est annoncé), annuler et perdre la location qu’on avait pour notre arrivée nocturne à Rhodes et contacter l’école dans laquelle nous avons prévu une intervention auprès des élèves apprenant le français.
Mercredi
5.
Nous devions être à bord d’un ferry, nous voilà sur les routes, pris dans une tempête de sable. Les vents soufflent ce jour en rafales à près de 100 km/h. A vélo c’est périlleux, mais nous n’avons pas d’autre choix que de rouler jusqu’à Thira pour avoir de nouveaux billets puis de rebrousser chemin pour aller nous mettre à l’abri là où nous avons trouvé, à Perissa.
Quand nous arrivons, tout ensablés et empoussiérés, notre location n’est pas prête. Le propriétaire invoque des excuses bidon. En attendant, nous échangeons quelques mots avec deux maçons, affairés à monter un mur de pierre. L’un est Pakistanais, l’autre Albanais. Quand l’appartement est prêt nous leur offrons un café et quelques gâteaux. Ils sont contents et surpris de l’attention qu’on leur porte. Nos cinq ou six mots d’albanais font bel effet… A Santorin la sincérité et la convivialité des Albanais nous manquent. Santorin est magnifique mais Santorin a tendance à faire d’un voyageur un touriste, un juste bon à consommer...
Nous devions être à bord d’un ferry, nous voilà sur les routes, pris dans une tempête de sable. Les vents soufflent ce jour en rafales à près de 100 km/h. A vélo c’est périlleux, mais nous n’avons pas d’autre choix que de rouler jusqu’à Thira pour avoir de nouveaux billets puis de rebrousser chemin pour aller nous mettre à l’abri là où nous avons trouvé, à Perissa.
Quand nous arrivons, tout ensablés et empoussiérés, notre location n’est pas prête. Le propriétaire invoque des excuses bidon. En attendant, nous échangeons quelques mots avec deux maçons, affairés à monter un mur de pierre. L’un est Pakistanais, l’autre Albanais. Quand l’appartement est prêt nous leur offrons un café et quelques gâteaux. Ils sont contents et surpris de l’attention qu’on leur porte. Nos cinq ou six mots d’albanais font bel effet… A Santorin la sincérité et la convivialité des Albanais nous manquent. Santorin est magnifique mais Santorin a tendance à faire d’un voyageur un touriste, un juste bon à consommer...
Jeudi
6.
Nous
sommes réveillés par le tonnerre. Les vents se sont un peu calmés mais nous
restons inquiets car nous devons partir samedi. Ce bateau-là, nous espérons bien
le prendre. Nous avons besoin de mouvement.
Eolo non è molto simpatico!
RépondreSupprimerPensiamo a voi. Buona fortuna !
Baci.
Iolanda e Antonio
Des chouettes moments :/ Mais les enfants sont courageux hein ! Vous allez finir par prendre goût à vous soustraire à la civilisation ^o^
RépondreSupprimerZ'êtes courageux de faire un aussi long voyage , surtout avec une tempête de sable !!
RépondreSupprimerMoi , je n'arrive pas a faire une montée sans râler !!!!
Gabrielle EXPERT
Nous vous souhaitons du courage pour continuer votre périple. Merci de partager vos récits et photos qui nous font voyager. Gilbert et Nadège
RépondreSupprimerEs emocionante seguir vuestras vivencias, convivencia con las personas que encontráis en el recorrido y las aventuras que os depara el viaje. Un fuerte abrazo a vuestros jóvenes aventureros: Lison y Mathias. Adelante campeones de la vida¡,,,
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